Page:Hervé le Poitevin - Essai d'une école chrétienne, 1724.pdf/79

Cette page n’a pas encore été corrigée

Eprits bienheureux être pleins d’activité pour faire tout ce que Dieu demande d’eux dans cet emploi, soit par raport à eux-mêmes, soit par raport à leurs écoliers ou écolieres, soit par raport à leurs Supérieurs, soit pat raport à leurs Ecoles.

Le premier devoir des Maîtres & des Maitresses d’Ecole est de bien regler leur conduite particuliere ; ce devoir est le fondement de tous les autres ; car comment pourroient être bons & utiles aux autres, ceux ou celles qui ne le sont pas à eux-mêmes ? Que serviroit aux Maîtres & aux Maitresses de gagner à Dieu tous les enfans de leurs Ecoles, s’ils se perdoient eux-mêmes ? Mais le plus souvent ceux qui oublient leur propre salut se mettent fort peu en peine de celui des autres ; & quelque mouvement qu’ils se donnent pour les ramener à Dieu, ils ne méritent pas que ce Pere des esprits ait égard à leur zêle. Il faut donc que les Maî-