l’entoura de ses anneaux. Elle gémit de ne pas voir Nala bondir et la délivrer. « Il faut qu’il soit bien loin, » pensa-t-elle. Elle allait mourir tristement, et le bien-aimé ne venait pas à son secours.
Un chasseur qui errait par le bois entendit ses lamentations. Il accourut ; il la vit expirante. Il tira son épée et, d’un geste prompt, il coupa la tête du serpent. Damayanti gisait, évanouie, sur la terre.
Le chasseur trouva une source ; il jeta un peu d’eau sur les paupières de la reine, elle reprit connaissance ; il lui donna quelques fruits qui la réconfortèrent ; il lui demanda enfin :
« Qui es-tu ? Tu as des yeux doux, pareils à ceux d’une jeune gazelle. Qui t’a conduite dans ces bois sauvages ? Tu sembles délicate, faite pour vivre dans une riche demeure,