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en un moment à une abondance onéreuse, par le relâchement du cultivateur.
Comme il n'est que trop ordinaire de trouver des personnes qui doutent que le Laboureur se néglige dans l'abondance, l'on a peine à imaginer qu'elle puisse être nuisible, & que le bas prix des grains soit un mal réel. Examinons une ferme à vingt lieues autour de Paris.
M. Duhamel a calculé[1], qu'une ferme de trois cens arpens, cultivée à l'ordinaire, produit communément 500 septiers de bled, & autant d'avoine et qu'elle coûte pour les labours,
- ↑ Chap. 21. de la Culture des terres. Il seroit aisé de faire un autre calcul des dépenses de la même ferme, qui confirmerait cette supputation par un plus grand détail.