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rience a indiquées, on est parvenu à atténuer ces inconvénients et, à l’usage, ils ont fini par se montrer beaucoup moindres qu’on ne l’avait cru a priori. Deux instruments de ce type ont été installés dans les jardins de l’Observatoire ; c’est l’un d’eux qui a servi pour la photographie de la Lune avec les résultats que l’on sait.

La flexion dans les instruments méridiens a aussi attiré son attention. Mais cette détermination était difficile ; Lœwy a imaginé à cet effet un ingénieux appareil et, avec la collaboration de Périgaud, il l’a appliqué au cercle méridien de Bischoffsheim.

Sa méthode donne encore autre chose ; dans la théorie de la lunette méridienne, on suppose que les tourillons sont des cylindres de révolution parfaits, et en effet les constructeurs réalisent très exactement cette condition. Mais dans les sciences d’observation, les postulats doivent être soumis à une incessante révision, car ils cessent d’être acceptables à mesure qu’on devient plus exigeant, qu’on demande plus de précision. Il devenait nécessaire de déterminer la forme exacte des