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de leçons où il exposa ses idées anciennes sur l’éther de Fresnel. C’est là qu’on trouve, réunies et présentées dans leur ensemble sous une forme qui semblait définitive, les théories jusque-là dispersées dans ses mémoires antérieurs.

Dans la nouvelle édition, ces leçons se sont grossies d’appendices qui en doublent à peu près le volume. L’un de ces appendices porte un titre significatif : Nineteenth Century Clouds over the Dynamical Theory of Heat and Light (Nuages amassés au xixe siècle sur la théorie dynamique de la chaleur et de la lumière) et il avoue qu’il n’a pu encore complètement dissiper quelques-uns de ces nuages ; un autre titre semblera d’abord moins clair, Aepinus atomized ; et il contribuera sans doute à illustrer le nom un peu obscur d’Aepinus ; quoi qu’il en soit, il a pour objet de faire une place à des nouveau-venus qui en réclament une et qui la réclament impérieusement, je veux parler des électrons. Lord Kelvin accueille ces intrus avec bonne humeur et accepte de les patronner ; il ne se rallia jamais à la théorie ondu-