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BERTRAND[1]

Mon cher Maître,


La Société mathématique de France m’a fait un honneur dont je lui suis profondément reconnaissant : elle m’a chargé d’être auprès de vous son interprète et de vous apporter ses respectueuses félicitations.

C’est un jour de fête aussi pour elle ; non seulement parce que presque tous ses membres sont vos élèves, mais parce que votre nom lui appartient. Il est à elle doublement, et nous en sommes fiers, depuis le jour où vous avez accepté le titre de membre honoraire du Conseil.

  1. Discours prononcé au jubilé de Bertrand, le 27 mai 1894.