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THÉORIE DES CONSÉQUENTS.
À chaque point
intérieur à ce tore, correspondront une infinité
de systèmes de valeurs de
et
mais ces systèmes ne
seront pas essentiellement distincts les uns des autres, puisqu’on
passe de l’un à l’autre en augmentant
ou
d’un multiple de
ou en changeant
en
et
en
Si l’on se donne
et
s’en déduira à l’aide de
l’équation(2). Supposons que les variables
et
varient conformément
aux équations (1), le point
correspondant décrira une certaine
courbe que j’appellerai trajectoire.
Par chaque point intérieur au tore passe une trajectoire et une
seule.
Il est aisé de voir quelle est la forme de ces trajectoires
pour
Pour
les équations différentielles se réduisent à
![{\displaystyle {\begin{aligned}{\frac {dx_{i}}{dt}}&=0,&{\frac {dy_{i}}{dt}}&=-{\frac {d\mathrm {F} _{0}}{dx_{i}}}\cdot \end{aligned}}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/7bd42d40c1fe7c90d77f0d486648ec269f57f3dd)
Les
sont donc des constantes, ce qui montre que nos trajectoires
sont situées sur des tores, et les
sont des fonctions
linéaires du temps ; car
![{\displaystyle -{\frac {d\mathrm {F} _{0}}{dx_{i}}}=n_{i},}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/07e0df08e73a261b52ef54b5de3e657d868b146e)
ne dépendant que des
est une constante.
Si le rapport
est commensurable, les trajectoires sont
des courbes fermées ; elles ne sont pas fermées, au contraire, si
ce rapport est incommensurable.
Soient
quatre entiers tels que
![{\displaystyle m_{1}p_{2}-m_{2}p_{1}=1\,;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/aac25d1f13b5f4b403e4bf64ae544f4571d5a183)
posons
![{\displaystyle {\begin{alignedat}{5}y_{1}'&=&{}{}&m_{1}y_{1}&{}+{}&m_{2}y_{2},\\y_{2}'&=&{}{}&p_{1}y_{1}&{}+{}&p_{2}y_{2},\\x_{1}'&=&{}{}&p_{2}x_{1}&{}-{}&p_{1}x_{2},\\x_{2}'&=&{}-{}&m_{2}x_{1}&{}+{}&m_{1}x_{2}.\end{alignedat}}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/ca9caeda6bc1237147a3402914fcb3ad620c7fdc)
L’identité
![{\displaystyle x_{1}'y_{1}'+x_{2}'y_{2}'=x_{1}y_{1}+x_{2}y_{2}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/9aca913630e090eaf20a5d2ee88a11c9f8de72c1)
montre qu’en passant des variables
aux variables
on
n’altère pas la forme canonique des équations.