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CHAPITRE XIV.

laquelle peut être choisie arbitrairement en fonction des et des il faut, bien entendu, pour que le théorème soit vrai, avoir soin de choisir cette fonction arbitraire de telle façon qu’elle soit développable suivant les puissances entières des

De même, les équations (8) ne déterminent qu’à une constante près que l’on peut choisir arbitrairement. Il est nécessaire de faire ce choix de telle façon que

soit développable suivant les puissances des

5o L’intégration des équations (7, 3, p) et (7, 4, p) se traite à peu près de la même manière.

Considérons, par exemple, les équations (9) et reprenons les notations dont nous nous sommes servi dans l’étude de ces équations.

Considérons d’abord le cas où n’est pas égal à et où le déterminant des équations linéaires (10) n’est pas nul. Il est clair alors que si les coefficients satisfont à la condition énoncée, il en sera de même des coefficients tirés de ces équations (10).

Passons maintenant au cas où et où les équations (10) doivent être remplacées par les équations (10 bis).

Nous avons d’abord l’équation

Nous supposons que et qui sont des coefficients du développement d’une fonction antérieurement calculée satisfont à la condition énoncée, c’est-à-dire qu’ils sont développables suivant les puissances des qu’ils sont divisibles par et que le quotient ne contient plus que des puissances paires des Il en résulte que ne contient non plus que des puissances paires des et satisfait par conséquent à notre proposition.

Revenant ensuite aux équations (10 bis) on voit que et satisfont à la condition énoncée pourvu que et y satisfassent. Mais nous avons vu que et peuvent être choisis arbitrairement ; nous pouvons toujours faire ce choix de façon à y satisfaire et le théorème bien entendu n’est vrai qu’à cette condition.