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CHAPITRE V.
d’où

On en déduirait par un raisonnement tout semblable à celui du no 82 que est fonction de ce qui est contraire à l’hypothèse faite au début.

2o Ou bien, si le jacobien de quelconques des fonctions par rapport aux variables et est nul.

On en conclurait que, si l’on donne à et à des valeurs constantes satisfaisant à la condition (12 bis), il en résulte une relation entre quelconques des fonctions de telle sorte que toutes ces fonctions peuvent s’exprimer à l’aide de d’entre elles.

On peut énoncer encore ce résultat d’une autre manière :

Considérons les expressions suivantes

(14)

Si l’on suppose que l’on donne à et des valeurs constantes satisfaisant à l’équation (12 bis), ces expressions (14) dépendent de variables seulement, à savoir des et des

S’il existe une intégrale uniforme, toutes ces expressions sont des fonctions de d’entre elles ; ou, en d’autres termes, on peut trouver une relation entre quelconques d’entre elles.

Quelle est la condition pour qu’il existe trois intégrales uniformes distinctes

Soient et ce que deviennent ces trois intégrales pour On démontrerait, comme plus haut, que l’on peut toujours supposer qu’il n’y a aucune relation entre et

On trouverait ensuite, en posant

que l’on a
(13 ter )