ÉQUATIONS d'équilibre. — PRESSIONS 63 thermomélrique. On en conclut: BQ = (ST) et SV-f8(EST—U)=0. Cherchons l'expression de EST — U. C'est ce que M. Duhem appelle le potentiel thermodynamique. Ce potentiel dépend évidemment des déformations subies par le corps. Mais l'expérience nous apprend que deux petites portions du corps situées à une distance finie l'une de l'autre (c'esl-à -dire plus grande que ce que l'on est convenu d'appeler le rayon d'activité moléculaire) ne peuvent avoir l'une sur l'autre aucune action. En raisonnant comme nous l'avons fait plus haut, on peut décomposer le corps en un très grand nombre d'éléments de volume très petits que nous appellerons di, et écrire: EST_U =fv^dT, W étant une fonction dépendant seulement de la déformation subie par le petit volume d~ . Décomposons à son tour l'élément dz en volumes encore plus petits. Soit R le carré de la distance de deux de ces volumes dans l'état d'équilibre naturel, R -| - p ce que devient ce carré dans Félat d'équilibre contraint. 11 est clair que W doit être une fonction des p, et comme ces quantités sont très petites, il est naturel de supposer que W est développable suivant les puissances des p; nous négligerons d'ailleurs.comme nous l'avons fait jusqu'ici, les cubes de ces quantités. On reconnaîtrait alors par un raisonnement tout semblable à
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