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Alors en faisant f= L, g=M, h=N, on trouve, c'est-à-dire qu'on retrouve les équations (1) dans l 'éther libre. Mais considérons une surface fermée située tout entière dans l'éther libre mais contenant à son intérieur des ions et par con- séquent des charges électriques dont la somme algébrique n'est pas nulle; formons l'intégrale, (5) (lf+ mg+n h)d , et étendons-la à tous les éléments d de cette surface, l, m et n étant les cosinus directeurs de l'élément d. Cette intégrale devrait être nulle si l'on avait dans tout l'éther libre D'un autre côté elle ne peut être nulle, puisqu'elle est propor- tionnelle à la charge électrique totale contenue a son intérieur et que nous avons supposé cette charge différente de zéro. C'est cette difficulté, ainsi que nous l'avons vu, qui oblige M. Larmor à modifier la théorie primitive de Lord Kelvin pour l'adapter aux phénomènes électriques. Supposons alors,