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Les intensités sont représentées par des intégrales de la forme En vertu du théorème de Ilelmholtz, ces intégrales demeurent constantes sans l'intervention d'aucune force extérieure. Cela nous avertit déjà que les intégrales qui représentent les intensités sont des moments et non pas des vitesses. Avec nos notations, il convient donc de les désigner par pb et pc de sorte que si l'énergie T est exprimée en fonction des inten- sités et des qa, T sera une fonction de pb, pc et des qa. L'équation (b) nous donne alors, Ce résultat est d'ailleurs une simple conséquence du principe de la conservation de l'énergie. Soit, en effet, qa l 'accroissement virtuel de qa, le travail virtuel des forces extérieures sera Qaqa. On devra donc avoir, Mais comme les intégralespb etpc sont constantes en vertu du théorème de Ilelmholtz, pb et pc sont nuls et il reste ou en identifiant La comparaison des équations (4) et (6) montre qu 'il ) a inver- sion, d'où la conclusion suivante : S'il y a inversion dans l'appareil de lord Kelvin, c'est parce