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Si ce champ est engendré par deux petites sphères électrisées, cette énergie U dépend des charges des deux sphères qui sont des constantes et de leur distance, qui sera notre paramètre à variation lente et que j'appellerai qa. Ces deux sphères exerceront l'une sur l'autre une attraction ou une répulsion qu'il faudra contrebalancer par une force exté- rieure, si l'on veut maintenir l'équilibre. Cette force extérieure, je la désigne par Qa, conformément aux notations adoptées ; si Qa est positif, les deux sphères s'attirent et la force extérieure qui doit contrebalancer cette attraction doit tendre à écarter les deux sphères l'une de l'autre. Comme T est seul, l'équation de Lagrange se réduit à Passons à l'imitation hydrodynamique de Bjerknes, que je modifierai un peu, afin d'éviter la difficulté provenant des diffé-^ rences de phases. La distance des deux boules qa sera notre paramètre à variation lente. Leurs rayons qb et qc seront nos paramètres à variation rapide. Je supposerai que les vitesses q'b et q'c sont constantes, mais assez faibles pour que, pendant la durée de l'expérience, qb et qc n'éprouvent pas de variation sensible. Si donc je regarde qb et qc comme des paramètres « à variation rapide », ce n'est pas que leurs dérivées q'b et q'c sont très grandes d'une manière absolue (elles sont, au contraire, très petites) c'est parce qu'elles sont beaucoup plus grandes que q'a. Comme dans l'imitation de Bjerknes, ce sont ces deux vitesses q'b et q'cqui correspondent aux charges des sphères, elles doivent être maintenues constantes. L'équation (4) nous donne alors,