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des x de la vitesse et de l'accélération d'une molécule matérielle, de sorte que et en négligeant les carrés et les dérivées de H, ,: L'équation (5) devient alors, Il est aisé de voir d'abord que cette formule (5 bis) rend compte de l'expérience de M. Fizeau. Imaginons en effet que le milieu soit un diélectrique parfait (d'où C = o) et que les ondes lumi- neuses soient planes, le plan de l 'onde étant parallèle au plan des xy; alors c, est fonction de z. et de t seulement et l'on a: étant un coefficient constant. Supposons de plus que la vitesse de la matière soit constante et parallèle a l'axe des c, de sorte que On a d'ailleurs ), = 0K5, Ko étant la vitesse de la lumière dans le vide, et l'équation (5 bis) devient ; d'où, si l'on appelle pour un instant U la vitesse de propagation de l'onde : (p+Pl)U2+21U+21=~K