Page:Henri Poincaré - Électricité et optique, 1901.djvu/606

Cette page n’a pas encore été corrigée

ties subissent une déformation. Si l'on supposait par exemple un cylindre tournant autour de son axe tout d'une pièce pendant que le reste de l'éther demeure en repos, il y aurait là une disconti- nuité que l'on ne saurait admettre ; il faut supposer entre le cylindre qui tourne avec une vitesse angulaire uniforme et l'éther extérieur en repos, une couche de passage, qui pourra d'ailleurs être aussi mince qu'on le voudra, et où la vitesse ira en décrois- sant d'une manière continue quand on ira vers l'extérieur. Cette couche de passage serait dans tous les cas, le siège de déforma- tions. THÉORIES ÉLECTRIQUES 444. -Les équations que résument les lois observées des phé- nomènes électriques présentent une remarquable analogie avec celles de l'optique. Maxwell a le premier remarqué cette analogie et ce sera son éternel titre de gloire. O Dans un milieu non magnétique et diélectrique, ces quantités seront liées par des équations identiques aux équations (i), le coefficient — ayant même valeur numérique dans les équations 0 .électriques optiques. Dans un milieu magnétique et conducteur, les équations sont un peu plus compliquées et il faut y introduire deux autres para- mètres ; à savoir, le coefficient de perméabilité μ et le coefficient de conductibilité À. Les équations (i ) prennent alors la forme sui- vante,