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A PROPOS DE LA THÉORIE DE LARMOR 442. — Cette dernière partie de notre cours, ne peut être regardée ni comme un exposé ni comme une critique du travail que M. Larmor. a récemment présenté à la société royale de Lon- dres sous le titre suivant : A Dynamical Theory of the electric and luminiferous médium (1). Elle contiendrasimplement le résumé des réflexions que m'a suggérées la lecture de cette importante commu- nication et qui m'entraineront souvent bien loin de la théorie de Lar- mor. C'est ce qui justifie le titre que j'ai choisi pour ce chapitre. THÉORIES OPTIQUES 443. —Et d'abord je suis conduit, comme M. Larmor lui- mème, à débuter par un résumé des diverses théories proposées par les savants qui se sont occupés d'optique: Les expériences sur l'optique physique ont mis en évidence l'importance de deux vecteurs que j'introduirai ici sans faire aucune hypothèse sur leur signification théorique. Dans les milieux isotropes, auxquelsje me bornerai toujours, pour ne pas compliquer cette exposition, le premier de ces vecteurs est perpendiculaire au plan de polarisa- tion ; j'en désignerai les composantes par (P, Q, R) et je l'appel- lerai vecteur de Fresnel. Le second vecteur est perpendiculaire au rayon lumineux et parallèle au plan de polarisation. Je l'ap- pellerai vecteur de Neumann et je le désignerai par (, j3, y). Il y a entre ces deux vecteurs, dans un milieu isotrope et trans- parent, des relations très simples. Si l'on désigne par - i l'in- (') L.vrmor, Proceedings of Royal Society, t. LIV, p. 438: " decembre 1803, La Lumière électrique, t. LII, p. 351.