Page:Henri Poincaré - Électricité et optique, 1901.djvu/589

Cette page n’a pas encore été corrigée

dans chacun de ces cas les racines de l'équation en S que nous venons d'écrire ne dépendront que de la somme 2+2+y2, qui représente l'intensité du champ. Ces racines ne dépendront donc pas de la direction de ce champ, et par conséquent op, c'est-à-dire l'écartement des raies dédoublées, serait le même que le champ soit parallèle ou perpendiculaire au rayon. En est-il effectivement ainsi ? L'expérience, en tout cas, ne parait pas défavorable à cette hypothèse, mais à ma connaissance je ne crois pas qu'il existe des mesures assez précises à ce sujet et qui puissent par conséquent trancher la question. 437. Polarisation des raies. — Supposons maintenant =o, et étudions les conditions de la polarisation des raies. Il faut pour cela déterminer le rapport~ pour les quatre valeurs de S. Pour que la polarisation soit rectiligne, le plan de polarisation étant perpendiculaire à la composante du champ normal au rayon, il faut que YK s'annule. En faisant. Yk= on trouve S2+6V+d22=o, ce qui concorde avec (i3 bis) si l'on y fait a=c, d=b. Pour que la polarisation soit rectiligne, le plan de polarisation étant parallèle à la composante du champ normal au rayon, il faut faire XK == o, d'où S2+c22+d2y2=o,