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et puis VK=ipWK, d'où (7) ~ TK = -ipWK. 433. Dèplacement des raies. — Cherchons maintenant le dé- placement des raies. Deux cas peuvent se présenter : io Le champ magnétique est nul. — S'il n'y apas de champ ma- gnétique,, nous aurons une certaine équation dont les racines seront p =PK, et à chacune des racines pK correspondra une raie du spectre ; mais par suite de la présence, dans le second membre, du terme en i, les raies pourront se doubler et même se tripler. Supposons que les équations qui nous donnent p2 puissent avoir des racines multiples, on a alors (8) ~ — p2) Tk=— (K=1,2,3,...n), et si le champ est nul (9) ~ pour Kn, et (10) ~TK=o pourK>111 ceci, je le répète, en supposant que parmi les pK il y en ait Il : p1 p2, P3,.... pn qui soient égaux entre eux, de sorte que PK=P1 PK<Pl (K (K>n). 1 Maintenant si p = Pl (pour K ^ n) l'équation (9) est satisfaite d'elle-même ; mais l'équation (10) exige pour pK ^ p1 (pour K>n)que TK=0, Donc, quand il n'y a pas de champ magnétique, toutes les coordonnées TK s'annulent, à l'exception des n premières.