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n'avons envisagé que leur mouvement de translation. Supposons maintenant que ces ions, au lieu d'être simples, soient formés d'un système dynamique plus compliqué comprenant plusieurs points matériels qui pourront être assujettis à des mouvements quelconques. Pour représenter l'état du système, je choisirai des coordon- nées généralisées quelconques que je désignerai par TK. Soit II la force vive des ions : ce sera une forme quadratique ' dTK homogène par rapport aux ~ . Soit P2 l'énergie potentielle due aux actions mutuelles des ions : à cause de la petitesse des déplacements, ce sera encore une forme quadratique homogène par rapport aux TK. Soit —Pj l'énergie potentielle due à l'action électrostatique de l'éther sur les ions ; nous pourrons supposer P, = fX+gY +hZ. X, Y, Z représentant toujours les composantes de la polarisa- tion électrique, ce seront des formes linéaires par rapport aux Tk. Soit enfin VKK, le travail virtuel des forces dues à l'action du champ magnétique sur les ions, quand ces ions subissent des déplacements vir- tuels TK. Les équations de Lagrange s'écrivent alors, et, comme nous avons toujours les équations (n2-I)f=X, (n2 - Ig=Y, A=— Z