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plans de symétrie rectangulaires. Prenons ces trois plans de symétrie pour plans des coordonnées et considérons la force qui ramène une molécule à sa position d'équilibre. Cette force, nous le savons déjà, est proportionnelle à l'écart et dans un corps isotrope elle ne dépend pas de la direction de cet écart. On a donc pour les trois composantes de cette force, Dans les milieux anisotropes, on a, au contraire, il résulte de là que nous trouverons les mèmes équations, Y Z" excepté pour l'équation en ~—^ et celle en ~j -"1 qui seront remplacées • YK ZK par des équations en et en~T77 • En ce qui concerne et (-)', ' conservera la même forme, mais (H) prendra la forme suivante, Les équations (17) subsisteront et signifieront encore que (18) (-) — p2' — fX—gY—hZ=maximum. et le calcul sera poursuivi comme précédemment. Si le cristal n'est pas orthorhombique, nous serons, par un calcul analogue, amenés à poser k étant une forme quadratique en Xk, Y", ZK' il faudra écrire encore que le premier membre de (18) est maximum. Pour les corps orthorhombiques, si l écart a lieu suivant les