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Tenons. compte, au contraire, de ce terme et. corrigeons notre courbe en représentant en pointillé les portions qui ne peuvent pas manifester leur existence par l'expérience, par suite de l'ab- sorption. On obtient alors une courbe dont l'allure est indiquée par la figure 09. 395. — 2me Observation. — Que nous indique la courbe que nous venons de tracer ? Elle nous indique la présence d'une seule raie d'absorption : c'est la raie qui correspond à p2 = p2. Mais où se trouve cette raie dans le spectre ? Pour voir cela, remarquons que dans la partie gauche de la courbe on a n > J, dans la partie droiten<1etenfinpourp= onan=i;p2 ==p 2 se trouve donc dans une région très éloignée du spectre connu, ce qui signifie que la raie d'absorption sort du spectre connu. Comment faire alors pour expliquer la présence des raies d'ab- sorption que l'observation décèle dans le spectre connu? — On est amené à faire une nouvelle hypothèse : il faut admettre qu'il y a des particules de plusieurs sortes. Particules de plusieurs sortes. — Nous avons vu, en effet, que ces particules sont caractérisées par leur masse m, par leur charge e et enfin par leur coefficient d'élasticité μ, qui tend à les ramener à leur position d'équilibre. Nous avons supposé en outre m

... que le rapport —— ét31t constant (le même pour toutes les parti- cules) : c'est précisément à cause de cela que nous n'avons obtenu comme résultat de notre analyse, 'qu'une seule raie d'absorption dans le spectre. C'était la une hypothèse restrictive. Mais modi- fions maintenant cette hypothèse en admettant l'existence de par- ticules de n sortes différentes. Pour chaque sorte de ces particules X sera différent. Dési- gnons par X,, X2, X3... XK les polarisations de chacune de ces catégories de particules. La polarisation totale X de ces-particules sera alors la somme des polarisations partielles X,, X,,... Xk de chaque catégorie de particules. Nous pouvons donc écrire X= Xk,