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la constante d'intégration étant nulle, puisque l'énergie poten- tielle doit être nulle quand tout l'espace est a l'état neutre, et que dans ce cas le potentiel en chaque point a la même valeur, zéro. 32. — L'intégrale du second membre de l'expression (6) doit être étendue à tout l'espace, mais il revient au même de ne l'étendre qu'il l'espace occupé par le diélectrique, car les élé- ments de l'intégrale qui correspondent à des points situés à l'intérieur de sconducteurs sont nuls. En effet, en tout point d'un conducteur le potentiel a même valeur et par suite, ses dérivées d~d '.!> d partielles , sont également nulles. Cette remarque permet de transformer l'expression (6). En tout point d'un diélectrique, nous avons d'après les hypothèses de Maxwell, et en portant les valeurs des dérivées partielles du potentiel , déduites de ces relations dans le second membre de (6), il vient Telle est l'énergie potentielle d'un système électrisé exprimée à l'aide des notations de Maxwell. 33. — Cherchons maintenant l'expression de cette énergie considérée comme résultant de la déformation du fluide induc- teur. Soient Xd, Ydi, Zd les trois composantes de la force qui agit sur un élément d du fluide inducteur lorsque ce fluide se trouve en équilibre contraint par suite de la charge des conduc- teurs placés dans le diélectrique. Si les molécules électriques qui composent le système subissent un déplacement infiniment petit, les composantes f, g, h, du déplacement de l'élément di du fluide inducteur prennent des accroissements Óf, g, h. Le