Page:Henri Poincaré - Électricité et optique, 1901.djvu/486

Cette page n’a pas encore été corrigée

Cette action peut être divisée elle-même, en deux parties : a) Premier champ partiel, du au mouvement de la particule elle-même, et b) Deuxième champ partiel dit au mouvement de toutes les par- ticules intérieures et extérieures au conducteur fermé. La première de ces actions est négligeable. Elle serait rigou- reusement nulle si le principe de l'égalité de l'action et de la réaction était vérifié par la théorie de M. Lorentz. M. Lorentz a calculé cette action de la particule sur elle-même et d'après ses calculs sa valeur, proportionnelle d'ailleurs à la force d'inertie, serait tout a fait négligeable. En ce qui concerne le champ dû à l'action de toutes les parti- cules sur la particule considérée, on peut le supposer uniforme, car cette particule étant très petite y, a, , C peuvent être regardés comme constants, de sorte que si nous posons fo0rh = e c étant la charge de la particule en question, nous trouvons alors pour projection de cette action sur l'axe de .r, 3° Le frottement de la particule contre le conducteur dans lequel elle se déplace ; cette force est proportionnelle à la vitesse relative de la particule par rapport à celle du conducteur. Si nous appelons ç, , Ç la vitesse de la particule et 1, 1, 1 la vitesse du conducteur à travers lequel cette particule se déplace et si d'autre part nous désignons par k le coeflicient de frottement, cette force sera représentée par, de sorte que le principe de d'Alembert est exprimé par la relation suivante,