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d'où la relation en question devient donc, Nous voyons donc que la solution est complète. J'ajoute qu'elle est-unique si l'on suppose, comme nous l'avons fait, qu'on part du repos et que nos fonctions s'annulent à l'infini. Cette dernière hypothèse suppose. qu'il- n'y a pas de perturbation , venant de l'extérieur: les perturbations sont limitées. La perturbation totale sera donc la somme des perturbations partielles, et le champ total sera alors la somme des champs partiels dûs à chaque par- ticule, le champ de chaque particule étant calculé comme si la particule existait seule. B. — PHÉNOMÈNES QUI SE PRÉSENTENT A UN OBSERVATEUR AYANT LES SENS GROSSIERS 359. — Examinons maintenant les phénomènes tels qu'ils apparaissent à un observateur ayant les sens grossiers comme les • " nôtres. Considérons une particule chargée en mouvement et cherchons les conditions d'équilibre de cette particule. Ecrivons que cette par- ticule, en vertu du principe de d'Alembert, est en équilibre sous l'action des forces agissant sur elle, y compris la force d'inertie. Evaluons ces différentes forces. Nous avons : La force d'inertie dela particule ; cette force est négligeable (du moins dans notre cas) car nous avons supposé que la parti- cule a des dimensions très petites. 2° Action du champ électromagnétique sur la particule. Cette action est, comme nous l'avons vu, exprimée par