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318. Deuxième remarque. — Je dis maintenant que, Les équations de Hertz conservent la même forme, soit qii on adopte des axes fixes, soit qu' on adopte des axes mobiles ; en d'autres termes, Les équations de Hertz gardent la même forme dans le mouve- ment relatif et dans le mouvement absolu. En effet, les deux lois fondamentales d'où sont déduites ces équations peuvent s'énoncer ainsi : une intégrale simple prise le long d'une certaine courbe doit être égale à la dérivée par rap- port au temps d'une intégrale double étendue à une surface limitée par cette courbe, cette courbe et cette surface étant sup- posées entraînées dans le mouvement de la matière. Il est mani- feste qu'un pareil énoncé est indépendant du choix des axes et qu'il reste le même, que ces axes soient fixes ou mobiles. Les équations qu'on en déduit doivent donc être aussi les mêmes dans les deux cas. Prenons en particulier la première équation fondamentale de Hertz, et plaçons-nous dans le cas le plus simple : supposons que toute la matière soit entraînée dans un mouvement de translation.'Ceci revient à supposer que £, , sont des constantes. Considérons maintenant un système d'axes mobiles entraînés dans ce mouvement. Je dis que nous tomberons sur les mêmes équations que dans le cas d'un corps en repos. En effet, [], dont la valeur est devient dans ce cas [où (H, v;,C)= Cte],