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2° Il ne faudrait pas non plus pour calculer U partir de la for- mule : ce qui donnerait U == o puisque =0. En effet la fonction n'est pas continue puisqu'elle varie brus- quement quand on passe d'une cellule à l'autre. Si nous reve- nons aux petits condensateurs dont je parlais tout à l'heure et si nous appelons q et q' les charges des deux armatures, et' leur potentiel ; q+q' sera de l'ordre de mais ce n'est pas une raison pour qu'il en soit de même de q +puisque — ' n'est pas un infiniment petit de l'ordre de 1. On a d'ailleurs f~P?^"=^('7?+ fjf'ff), les intégrations étant étendues à un volume quelconque et les sommations à tous les petits condensateurs contenus dans ce volume. On conçoit donc comment la première intégrale peut être nulle sans que la seconde le soit. 286. Vitesses de propagation des perturbations électro- magnétiques. — Cherchons comment se propagent, dans les diverses théories électromagnétiques en présence, les pertur- bations électrodynamiques. Si les vitesses de propagation qui sont fonctions des quantités À, k et K sont accessibles a l'expé- rience, ce sera un moyen de déterminer quelqu'une de ces quan- tités. On a dix équations aux dérivées partielles définissant les dix quantitésu, ç,W,,[3,y,F,G,Ilet. Considérons en effet un diélectrique de pouvoir inducteur K. On a (n° 280, éq. [2]),