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pas de sphères de Mossotti, qu'il ne s'y produit pas de polarisa- tion diélectrique, c'est-à -dire que 20 = o d'où : X =Ko et pour un diélectrique quelconque : Mais rien n'oblige à supposer 0 = o. C'est ainsi que dans la théorie du magnétisme induit, après avoir supposé que pour le vide x = o, μ = i on a été conduit, pour expliquer le diamagné- tisme, i1 supposer que le [L du vide est plus grand que i, c'est-à - dirc que le vide est faiblement magnétique (Cf. n° 274). On peut faire ici une hypothèse analogue. Comme les expériences électrostatiques ne nous font connaître que K et K., les phénomènes électrostatiques peuvent s'expliquer quelle que soit la valeur plus petite que K0, attribuée à À pourvu que l'on suppose en même temps : et pour un diélectrique quelconque (') K est exprimé en fonction de et de e, mais niX, ni e n'entrent séparément dans l'expression de l'énergie électrostatique. Si on change ), en même temps que de manière à laisser K invariable, (') Ces formules supposent que, comme Poisson et Mossotti, on attribue la forme sphérique aux parties conductrices du diélectrique. Cette hypothèse ne joue dans la théorie aucun rôle essentiel, elle sert seulement à simplifier les calculs. Si on supposait que la forme des parties conductrices est quelconque, on arriverait à un résultat analogue et on trouverait K- () ? (s) étant une fonction qui se comporte comme t , je veux dire qu'elle croît avec , qu'elleestégaleàipoure — o etinfiniepours= i.