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séparés des conducteurs par une surface géométrique de telle façon que les propriétés du milieu varient brusquement quand on traverse cette surface. Posons maintenant p=7 dans les conducteurs ; dans les diélectriques ; [] =[] + //'+/«£ + nh à la surface de séparation des conducteurs et des diélectriques. Il viendra alors, En d'autrestermes tout se passera comme si l'on avait de l'élec- tricité répandue dans tout l'espace avec une densité p et d'autre part de l'électricité répandue à la surface des conducteurs avec la densité superficielle [p]. Il est aisé de se rendre compte de ce résultat : Si l'on considère un aimant, on sait que tout se passe comme dAdBdC si la densité magnétique a l'intérieur était — ~d--!}Z,_det la densité superficielle à la surface de l'aimant égale à Al + Les diélectriques étant assimilables à des aimants, tout se passe comme si on avait à l'intérieur des diélectriques une densité électrique ~—-jÇ—^et a la surface une den- sité égale à lf+mg+nh. Si on considère donc la surface de séparation d'un conducteur et d'un diélectrique, qui sera par exemple extérieur à cette sur- face, nous aurons a l'intérieur de cette surface une couche élec- trique infiniment mince de densité [cr], provenant de l'électricité qui, libre de circuler dans le conducteur, s'est portée à sa sur- face ; et nous aurons d'autre part, à l'extérieur de cette surface,