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(Action des aimants extérieurs et des éléments magnétiques extérieurs a 7 = j. — ~~A^ + (action des éléments magnétiques intérieurs à 7 et autres que s = -) - faction des=— 4 - La théorie présente des difficultés ; £ doit être ~<^7-, ce qui impose a μ une limite supérieure qui est dépassée pour le fer. On peut dire, il est vrai, que rien n'obligeait à considérer des éléments sphériques ; on peut, comme l'a fait M. Mathieu, prendre des éléments d'autres formes, et l'on échappe à cette difficulté. Une autre difficulté c'est que μ n'est pas une constante mais varie avec la force \ ~cr Weber suppose des éléments déjà polarisés, mais orientés d'une manière quelconque : la force magnétique les ramène a une direction commune, ce qui se rapproche des idées d 'Am- père. Quant au diamagnétisme, remarquons que pour s'en rendre compte dans les idées de Poisson, il faut admettre que le vide est susceptible de polarisation magnétique et que les corps dia- magnétiques sont seulement moins magnétiques que le vide. Alors le μ du vide n'est plus 1 : on nous avait défini l'unité de magnétisme en admettant que deux pôles égaux à1 s'attirent avec une force 1 à l'unité de distance; si μ= 1 pour le vide, l'attraction observée dans le vide est bien l'attraction réelle. Il n'enestplus demême siμ>1. 280. Polarisation diélectrique. — Mossotti est arrivé à rendre compte des phénomènes que présentent les diélectriques dans les idées de Coulomb, en transportant les théories de Poisson à l'électricité, et ces théories, qui ne sont plus que de l'archéologie en magnétisme, peuvent encore servir dans l étude des diélectriques, sans pourtant correspondre probablement à aucune réalité objective. Les diélectriques seraient composés de sphères conductrices plongées dans un milieu isolant. Ce qui joue le rôle de l aiman-