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Cette fonction arbitraire qui ne contient pas les cosinus direc- teurs l, m et n est évidemment nulle ; car T doit changer de signe quand le courant change de sens, ou ce qui revient au même, quand on fait tourner le circuit de 1800 autour d'un axe situé dans son plan, ou ce qui revient encore au même, quand on change m, Il en — l, — m,et—n. On a donc finalement : T=idw(ocl m yn). Si le circuit C est fini, on le décomposera en une infinité de circuits infiniment petits ainsi qu'il a été dit au n° 107 de la première partie et on aura : ( 13) T id(l+m yn), l'intégration étant étendue à tous les éléments diù d'une aire A appartenant à une surface d'ailleurs quelconque passant par le circuit C et limitée par ce circuit. Quant à l, m, n, ce sont les cosinus directeurs de l'élément dw ou, ce qui revient au même, de la normale à la surface à - laquelle appartient l'aire A. 268. — On a [équation (ï)] T =i(Fdx+ Gdy+Hdz). Transformons cette équation à l'aide du théorème de Stokes ; " il vient Comme on a par définition de (a, , y), (i3) T= i(la+ m +n) d,