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dimensions une hypothèse qui parait s'imposer [voir formule 18 bis), n°270]. les formules (12) s'accordent avec le principe de la conservation de l'énergie. Il y a plus : on pourrait appli- quer aux conducteurs à trois dimensions les équations de Lagrange et de la théorie de l'induction de Maxwell (1re partie, n° 151) ; si je ne donne pas dans ces leçons ce calcul, c'est qu'on a ici un nombre infini de paramètres, et que je serais forcé d'employer le calcul des variations. Je me bornerai à dire que si l'on admet la formule (18 bis), le calcul conduirait aux équations (121. 267. Définition de la force magnètique. — Dans le cas où tous les courants sont fermés, la force magnétique est susceptible de deux définitions équivalentes. 10 On peut dire que la force magnétique, dont nous avons appelé les composantes a, , y, est la résultante de toutes les actions électromagnétiques appliquées à un pôle magnétique égal à 1. C'est la. définition que nous avons donnée plus haut au n° 147. Un pôlemagnétique peut être assimilé à un solénoïde indéfini. En effet l'action d'un courant fermé sur un solénoïde fermé est nulle ; son action sur un solénoïde limité ne dépend par conséquent que de la position de ses deux extrémités qui peuvent être assimilées à deux pôles magnétiques égaux et de signe contraire 7; son action sur un solénoïde indéfini est donc la même que sur un pôle magnétique unique situé à l'extrémité libre du solénoïde (Cf. 1re partie, n° 124) ; 20 Considérons un élément magnétique et soient Bd, Cd, les composantes de son moment magnétique. Les actions subies par cet élément peuvent se réduire à une force unique appliquée au centre de gravité de l'élément et dont les compo- santes sont :