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le coefficient d'induction de C; sur C; A + t/A, celui de C" sur C. Supposons qu'à l'époque t, nous ayons en C' un courant dil et en C" un courant 0. Le courant di' se déplace en conservant son intensitéet vient en C"autempst+dt:on a alorsun courant 0 en C7, et un courant dil en C". On peut imaginer qu'on est passé du même état initial au même état final par une autre modification en faisant varier les intensités : l'intensité en C' primitivement égale à di' a décru jusqu'à s'annuler et pendant ce temps l'intensité en C" primi- tivement nulle est devenue dil. Les circuits CI et C" sont d'ailleurs demeurés fixes. Il est naturel de supposer que l'effet produit sur C est le même dans les deux cas. Dans le premier cas, la force électromotrice née en A est di' ~; dans le second, elle est la différence entre — A dt et . ~~, c I est-a-dire

donc, 'dt dt dA=dB. Si le courant se déplace et varie en même temps, les deux forces électromotrices ont pour somme : Nous admettrons cette équation, conséquence de l'égalité dA = dB, comme un fait expérimental. 253. — L'application du principe de la conservation de l'energie va nous permettre de déterminer les coefficients d'in- duction définis comme précédemment. Soient A le coefficient d'induction de C par rapport à lui-même » B » C » C' » B' » C' » C » D » C » lui-même