Page:Henri Poincaré - Électricité et optique, 1901.djvu/238

Cette page n’a pas encore été corrigée

en intégrant, Par conséquent l'expression (5) du terme complémentaire peut s'écrire df Les quantités désignées par les symboles renfermant les produits des composantes de la force magnétique par les dérivées du déplacement électrique prises par rapport à x, y, z, ce terme complémentaire est du troisième degré par rapport à ces quan- tités. Dans le terme principal de T, , 3, y entrent au second degré, mais les dérivées du déplacement électrique n'y figurent pas. Par conséquent, en général les équations du mouvement seront linéaires, comme cela a lieu dans les théories ordinaires de la lumière; dans la polarisation rotatoire, elles cesseront d'être linéaires par suite de l'introduction du terme complémentaire. Il en résulte que dans ce dernier cas la vitesse de propagation des perturbations constituant la lumière dépendra de , [3, y et par conséquent de l'intensité lumineuse qui est fonction de ces quan- tités. Cette conséquence est tout à fait contraire aux faits obser- vés dans tous les autres phénomènes lumineux; toutes ces diffi- cultés n'ont été définitivement levées que par la théorie de Lorentz dont nous parlerons à la fin de cet ouvrage. 228. — Toutefois, dans les conditions où se font les expé- riences, on se trouve dans un des cas particuliers, où quoique le terme complémentaire soit du troisième degré, les équations du mouvement sont linéaires. Pour le montrer, considérons une onde plane polarisée, et pre-