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pourvu que les coefficients n et m satisfassent à la relation m2=Kn2—4Cni. Mais n ayant pour valeur O T désignant la période de la fonc- tion, cette quantité est réelle; par suite m2 est une quantité essentiellement imaginaire. Il en est de même de m et nous pou- vons poser m=q—pl. En portant cette valeur de m dans l'égalité précédente et en écrivant qu'il y a égalité entre les parties réelles et les parties imaginaires nous obtenons les deux conditions La fonction périodique satisfaisant à l'équation (2) peut alors s'écrire F=e' ei(nt~qz) dont la partie réelle, la seule qui nous intéresse au point de vue des conséquences expérimentales, est : F=e-pzcos(nt — qz). 199. — S i l'on fait abstraction des variations de F résultant du facteur cos (nt — qz), cette expression nous montre que la valeur du moment électromagnétique varie comme l'exponen- tielle e-pz. Or, d'après la seconde des équations de condition (3), 1) et q sont de même signe; par suite, si la direction de propaga- tion de l'onde plane considérée est celle des z positifs, p et q sont positifs et e-pz décroît quand c augmente. La valeur du moment électromagnétique diminue donc à mesure que l'onde pénètre plus profondément dans le milieu considéré. Il en est de même pour le déplacement électrique et la force électromagnétique puisque les valeurs de ces quantités se dédui- sent de celles du moment électromagnétique par une suite d'équa- tions différentielles linéaires et du premier ordre qui laissent sub- sister dans leurs expressions le facteur e-pz.