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mouvement d'une molécule d'un milieu élastique (') et par con- séquent à celles du mouvement d'une molécule d'éther ; c'est une première confirmation de l'hypothèse sur la nature électroma- gnétique des vibrations lumineuses. 178. Ces équations étant linéaires et à coefficients constants, les dérivées par rapport à une variable quelconque des fonc- tions F, G, H qui y satisfont, sont aussi des solutions de ces équa- tions ; en outre, il en est encore de même de toute combinaison linéaire de ces dérivées. Par conséquent les composantes a, b, c de l'induction magnétique, liées aux composantes du moment électromagnétique par les relations (III), satisfont aux équa- tions (A). D'ailleurs dans ce cas ces dernières se simplifient carla quantité J est alors et nous savons que cette somme de dérivées partielles est nulle (102). Nous avons donc Quant aux composantes , , y de la force magnétique elles doivent également satisfaire aux équations (A) puisqu'elles ne diffèrent de a, b, c que par un facteur constant ; la somme J des dérivées partielles subsiste alors dans les équations. Enfin les composantes u, v, w de la vitesse du déplacement étant des fonctions linéaires et homogènes des dérivées de , j3, y sont aussi des solutions des équations (A). L'hypothèse de l'in- compressibilité de l'électricité étant exprimée par la condition J disparaît des équations. (') Voir Théorie mathématique de la lumière, p. 42.