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CHAPITRE VIII ÉLECTli0DYXAMIQUE 122. Travail èlectrodynamique. — Nous admettrons que deux circuits parcourus par des courants d'intensité i et i' étant en pré- sence, le travail des forces agissant sur l'un d'eux, lorsqu'il se déplace par rapport a l'autre, est donné par un certain potentiel T proportionnel aux intensités i et i' et ne dépendant, quand i et i' restent constants, que de la forme et de la position relative des deux circuits. Cette hypothèse se trouve vérifiée expérimentale- ment par les conséquences qui s'en déduisent. 123. Solènoïdes. —Partageons une courbe AB (fig. 27) en une infinité d'arcs égaux ab de longueur infiniment petite 0 et par les milieux de ces arcs menons les plans C nor- maux à la courbe. Dans chacun de ces plans traçons des courbes fermées égales, d'aire dto, et conte- nant le point d'intersection de leur plan avec la courbe AB. Si nous supposons chacune de ces cour- bes parcourues dans le même sens par des courants de même intensité i, ce système de courants porte le nom de solénoïde. Chacun des courants qui composent le solénoïde est équivalent, au point de vue de l'action exercée sur un pôle d'ai- mant, à un feuillet magnétique de même contour et de puissance i. Si nous prenons pour épaisseur de ces feuillets la longueur 0 des arcs élémentaires, les quantités de magnétisme que possède cha- cune de leurs faces seront + 4- dw et dw ; les faces en o G contact de deux feuillets consécutifs possèdent donc des masses magnétiques égales et de signes contraires et leur ensemble n'a