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plans de chacun de ces circuits partiels le potentiel en ce point dÙ à l'un quelconque d'entre eux est nul; la somme de cespoten- tiels, c'est-à -dire le potentiel dÙ au circuit total, est donc nulle. 110. THÉORÈME IV. - Quand deux circuits fermés, tracés sur la surface latérale d'un cône et coupant toutes les génératrices au moins une fois, sont parcourus par des courants de même intensité et de même sens par rapport à un observateur placé au sommet du cône le potentiel en ce point a la même valeur pour chacun des circuits. Soient ACE et BDF (fig. 20) les deux circuits parcourus par des courants dont le sens est indiqué par les flèches placées exté- rieurement. Si nous supposons ces circuits parcourus en même temps par des courants égaux en intensité mais dont le sens, in- diqué par les flèches intérieures, est contraire à celui du courant réel qui les traverse, le potentiel en 0 dù à l'ensemble de ces quatre courants est évidemment nul. Il sera encore nul si nous ajoutons à ces courants des courants de même intensité mais de sens différents parcourant deux génératrices quelconques du cône, AB et CD. Mais l'intensité étant la même pour tous les courants, nous pouvons considérer le système comme formé : 1° Du circuit fermé ACDB parcouru dans le sens indiqué par l'ordre des lettres; du circuit fermé ABFDCEA; 3° du circuit BDF ; 4° du circuit AEC. Le potentiel en 0 dù à chacun des deux premiers circuits est nul, car chacun d'eux satisfait aux conditions du théorème précédent. Le potentiel dÙ à l'ensemble du troisième et du quatrième circuit est donc nul et par consé-