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DE HENRI IV. 75 l603. — 17 Avait. — l'°. Ong. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9088, foi. as. Cop. — Suppl. l’r. Ms. IOOQ-2. AU CONNÉTABLE. Mon Cousin, Quand je vous escrivis ces jours passez, je ne Iaisois pas estat d’appelIer si tost auprés de moy ceulx de mon conseil et traicter de mes affaires. Mais ayant despuis considere combien il m’im— — porte de deliberer et prendre une prompte resolution sur quelques- ` unes d’icelles, j’ay mandé à ceulx de mon dict conseil qu’ils me vien- — nent trouver et soyent icy dimanche ou lundy. Et combien que _i'aye ` donné charge à m_on cousin le marquis de Rosny de vous dire que _ _i’auray bien agreable que vous soyés de la partie et vous voir, toutes- fois, je le vous repeteray et conlirmeray encores par la presente, vous priant me donner ce contentement si 'vostre santé et vos aflaires particulieres le vous permettent. Mais je vous prie ; devant que de partir, envoyer querir les s” de Lorray et de la Fayolle, qui ont esté mis en arrest en ma ville de Paris, entendre quelle est leur dis- - pute et querelle, et, s’il est possible, l’accorder amiablement, et en tout cas leur dellendre tres expressement de s’appeller, à peine de la vie. M. le chancellier vous informera plus particulierement de ce faict, i et je remettray le reste à vostre prudence : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le xv1_]° avril 1603. HENRY. ms mnurvirrn. . lO