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DE HENRI IV. 659 1606.- 13 A0ûT. ` Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9090, fol. 31. Cop. —Suppl. fr. Ms. 1009-2, A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY, U ' ma mr coxvivnsrxntn ma ramer, couvnmvmm nr Mou txnucrnmur essaim. ' EN LANGUEDOC. _ Mon Cousin, Je vous fois une depesche, il y a douze jours, que _i'ay faict mettre a la poste ; de laquelle, en tout evenement, vous aurés icy le duplicata. Depuis, j’ay receu la vostre du XXVI]`: du passé, que le prevost Auger a envoyée de Lyon, craignant de ne pou- voir arriver si tost. Ce que _j'ay recogneu en vostre dicte derniere sur le faict du chasteau de Lombaiz m’a encores confirmé davantage en la resolution que vous verrés en ma precedente que je y avois prise. Suivant cela, je fais presentement partir le s‘” de Brissac, exempt en l’une des compagnies de mes gardes, pour vous aller trouver et vous presenter la commission que je luy ay faict expedier, pour demeurer dans le dict chasteau, auquel je vous prie de le faire installer le plus tost qu’il sera possible, et luy faire administrer par le pays ce que vous ordonnerés luy estre necessaire pour la garde d’icelluy. Je ne doubte point que vous ne receviés sur ce des plainctes, tant de la part du comte de Montgommery, que de ceux de la Religion preten— due rellormée de ces quartiersdà; mais vous leur respondrés à tous que la dame de Panat siestant pourveue en mon conseil, et y ayant esté pris cognoissance du faict, il y a este advisé qu’au moyen de son opposition, qu’il n’y pouvoit estre passe oultre qu’elle ne Yeust vuidée, et qu’en cela je n’ay eu aultre consideration qu°à l’ordre de la justice, sans y avoir considere les qualitez des personnes. Ce que si j’eusse faict, y aurois plus tost apporte faveur qu’autrement, mesme- ment pour le dict comte de Montgommery, que vous sçavés. que fes- _ time et aime particulierement, pour estre de mes antiens serviteurs et de ceux de qui j’ay occasion de me confier le plus. Ce porteur vous 83.