DE HENRI IV. "I' 613 esté devertis et destournez, et que vous teniés la main à ce que cela ne soit, me mandant les occasions pour lesquelles on l’a ainsy ordonné- Pour ma santé, elle est tres bonne, Dieu mercy, et ay parachevé de suer, sentant un meilleur amendement de ma diette. Quant aux nou— velles, _i'ay commandé am' de Villeroy de vous les escrire, sy que pour ceste beure vous n’aurés aultre chose de moy, pour En, que l'asseu- rance de la continuation de mon aliection. A Dieu, mon amy, lequel je prie vous avoir en sa garde. Ce XVIIJE may, a Fontainebleau. . HENRY. I606. — 20 MAT. Orig. ¢— Archives des Médicis, légation française, liasse 3. Copie transmise par M. le ministre de France à Florence. A MON ONCLE LE GRAND DUC DE TOSCANE. Mon Oncle, ]'ay esté tres aise d’avoir sceu par vostre lettre du XX1c du mois d’avril, que vous l’ayés esté de l’heureux succés de mon voyage ai Sedan, duquel il est advenu, par la grace de Dieu, ce que j’avois tousjours promis et desire, qui est que si le duc de Bouillon recognoissoit ses faultes et se soubmettoit à ma clemence, comme son devoir Iobligeoit de faire, je lbonorerois de ma bonne grace et oublierois le passé pour me servir de luy à l’advenir, ainsy qu’il s’en rendroit digne par ses actions ; à quoy je le vois si disposé que fespere qu’il me sera utile serviteur, et je luy seray aussy bon maistre. Au de- meurant, je vous prie de mlaimer tousjours et croire que je vous ' souhaite et aux vostres toute prosnerité : priant Dieu, mon Oncle, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le xx° jour de may 1606. _
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