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LETTRES MISSIVES


A [1606.] — 1°' Aven., Imprimé. — Olïconomies royales, édit. orig. t. III, chap. 3â. [AU'DUC DE SULLY.] Mon amy, Le traicté s’en va parachevé, et espere quil sera signé ' au_jourd'huy ou demain au matin. C’est pourquoy je vous depesche ce courrier expres pour vous en advertir et vous dire que, laissant le plus pesant de vostre bagage à Chaalons, vous vous rendiés lundy au soir à la Cassine ; car _j’ay un extresme desir de vous voir. Bon jour, mon amy. Ce samedy matin, premier d'avril, à Donchery. . Q HENRY. i 1606. — 2 Avait. — I". Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8681, fol. 55; -- Fonds du Puy, Ms. Il.t0;`— - ct Suppl. fr. Ms. 1009-3. - Mss. de la bibliothèque Sainte-Geneviève. Copie transmise par M. Tastu. Imprimé. — Supplément au Journal de PESTOILE, à la date du A avril 1606. Lettres de Henri IV, publiées par N.lL. P., Paris, i81l1, in-1 2, p. 1!i5, etc. A MA COUSINE LA PRINCESSE D’0BANGE 1. Ma Cousine, Je diray comme fit Cesar, Veni, vidi, vici, ou comme la canson : _ Trois jours durerent mes amours, q Et se finirent en trois jours, Tant j’estois amoureux ..... F de Sedan. Cependant vous q pouvés maintenant dire si je suis veri- table ou non, ou si je sçavois mieux l’estat de-ceste place que ceux qui me vouloient faire croire que je ne la prendrois de trois ans. M' de Bouillon a promis. de me bien et fidellement servir, et moy d, Ol].l)ll€1` tout le passé. Cela faict, jespere vous voir bien tost, Dieu ' Cette princesse se trouvait alors à Paris, et elle avait beaucoup contribué à la né- conciliation du duc de Bouillon.