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LETTRES MISSIVES


I dame de Bouillon en devoit partir ; ce qui me fait facilement croire que ce que m' de Bouillon fait, comme mine de traicter, n’est que pour gagner du temps. Jlay trouvé en ce lieu quatre compagnies du re iment de Cham a ne, ui ont des`à lus de se t cens hommes. Je È P g (l J P P leur a ermis d’ seiourner encore, our achever leurs recrues, Y P Y J P Jr A jusqu’au premier Jour du mois prochain, que je leur ay commandé de marcher. Je m’en vais disner à deux lieues d’ic, our arriver de . Y P bonne heure à Reims et y commencer d’0uir Tenebres’ ’ et faire nos ceremonies. J’en partiray lundy sans faulte, Dieuaidant, pour estre d'aujour'd’huy en huict jours à Mousson. J’espere que demain m' de Nevers me viendra trouver à Reims, et avec lu ‘ la noblesse du a s. J P Y Aprés que je les auray veus, je vous manderay ce que j’auray appris. Je vous rie de artir des le lendemain de la feste, allin u'auss tost P P ll Y que vous serés prés de moy, nous commencions de faire quelque chose. Ma femme trouvera bien a qui parler par les chemins, car ils sont encore fort mauvais. J’ay ouy Arsens, et fais le mesme jugement e u ue vous m avés man é ar a arenne e vous aisiés. d l y q ’ d p l V qu l` A Dieu, mon amy. Ce xx1_]° mars, à Fresne 3.

HENRY.

[1606.] — 2li mes. - I'°. Imprimé. — œconomics royales, édit. orig. t. Ill, chap. 30. [AU DUC DE SULLY.] Mon am, Comme "estois à Tenebres, m' de Nevers est arrivé, Y J qui a amené avec luy le s' de la Vieville ‘, qui veid lundy dernier m" de “ Cet ollice commence dès le soir du tement de l’Aisne, arrondissement de mercredi saint, jour où cette lettre fut Cl1âteau Thierry, canton de la Fère-en- écrite. Tardenois. ” Ou plutôt Fresnes, village du dépar- ' Robert, marquis de la Vieuville, baron bus, seigneur de Challenet, Royaucourt, de Rugles et d’A1 1.illières, vicomte de Far- Villemontry, etc. chevalier des ordres du