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L DE HENRI IV., 527 ' ques à la derniere goutte de leur sang. A Dieu, mon amy. Ce jeudy _ matin, XXIJE septembre, au Halierl. _

HENRY.

1605. —~ ali SEPTEMBRE. . i Imprimé. — OEconomics royales, édit. orig. t. II, chap. Si. ` [A M. DE BOSNY.] Mon Cousin, Je donneray ordre doncques sans vous, au faict pour lequel _i’avois desire vous voir en ceste ville 1, puisque vous nlavés peu vous y rendre au temps que je vous avois mande, pour les raisons que vous mlavés escriptes, que jiay prises en lionne part ; et me Servi- ` ray de la lettre adressante à vostre lieuctenant, que vous mlavés en- voyée, quand il sera temps de le faire ; et vous sçaurés incontinent ce qui aura esté faict. En quoy je suivray vostre advis, aflin de besogner seurement, car le subject duquel il s’agit le requiert ; mais pom cela je ne retarderay mon partement d’icy que d’un jourfcar j’en partiray . lundy. Mais je prendray le chemin de Blois, Montricliart et Loches, pour la commodité plus grande des vivres et de ma suitte ; et me has- teray autant que je cognoistray, par vos advis et ceux de mon cousin le duc d’Espernon, qu’il sera necessaire que je le face. Ceux qui ont parlé à tïlûy, venans du pays ou nous allons, asseurent que Bassignacet Bignac sont résolus de tenir et deffendre Turenne et Sinceray, le duc de Bouillon leur ayant commandé de ce faire. Toutesfois je me persuadé ‘ Ce lieu doit être le même dont le devait être alors Hama IV, et quant au Ha— nom est écrit, les Halles, dans lacopie qui lier près de Mantes, de la route de Nor- nous a été envoyée dela lettre précédente. mandie, il est presque impossible, avec le Nous conservons néanmoins les deux temps qu`0n mettait alors à parcourir les - noms, dans Yimpossibilité de fixer cette distances, que ce prince s’y soit trouvé position. Nous ne trouvons pas de lieux l’avant-veille de son arrivée à Orléans. _ ainsi nommés sur la route d’Orléans, ou 1 Voyez la lettre précédente . W _