Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/480

Cette page n’a pas encore été corrigée

'ÃLGS — LETTRES MISSIVES vous en quoy il pourra estre utile pour les allaires qui se presentent, et qui se pourront presenter sur l’occasion de vostre voyage ; il vous dira les advis que nous avons eus despuis vostre partement, et vous en portera copie. Sur quoy il vous dira ce qu’il m’a semblé, allin que sur cela vous ayés à vous conduire pour en esclaircir la verité, et empescher le mal autant que vous pourrés. Faictes-moy sçavoir sou- vent de vos nouvelles, et vous asseurés de la continuation de mon _' amitié. A Dieu, mon amy. Ce x11_]‘“° juilletga Monceaux. ' HENRY. 1605. —— 13 JUILLET.- II'“°. q Imprimé. — OEcon0mies royales, édit. orig. t. II, chap. Si. . [A M. DE BOSNY.] Mon Cousin, La Varenne est arrivé ce matin avec la lettre que vous m’avés escripte par luy, suivant laquelle il m’a represente tout ce que vous a dict la royne Marguerite et ce que vous avés advisé avec elle que je doibs faire : que jlay approuvé. De sorte que je luy mande presentement qu’elle m’envoye ceux auxquels elle vous a faict parler, aflini de les renvoyer sur les lieux, pour m’y faire le service-que vous avés proposé. Clest une despense qui sera bien employée, car, encore que nous devions pour ceste heure peu estimer et craindre telles me- nées, neantmoins, il est necessaire et nous sera tres utile d’en des- ` couvrir la source, pour faire cognoistre à chascun Yimpureté d’icelle, I et à quoy aspirent les auteurs et [auteurs de ces principes. Le lende- main que je vous eus depesché le dict la Varenne, Vivans m’envoya ` par homme exprés, en poste, le memoire que je vous envoye, qui conlirme l’advis de la dicte Royne, ainsy que vous verrés par iceluy. Ceste rencontre et conformité m’a esmeu et persuadé que nous devons veriüer et esventer ce dessein pour llestouller du tout, sans donner loisir aux entrepreneurs de le former ny faire esclater ; car souvent