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_ Ã156 'LETTRES MISSIVES venir, et les advancer autant qu’il vous sera possible, et jusqu’à ce qu’il fauldra que je vous die mon advis. Ce pendant je me pourray mieux porter, et lors je vous manderay, pour sur le tout et vos advis prendre une bonne resolution ; de quoy je vous ay bien voulu advertir ` par ce courrier exprès. A Dieu, mon amy. Ce xj° juin, à Sainct-Germain- . en-Laye, au matin. HENRY. ` _ [1605.]- 13 mm. — I". Orig. autographe. — Musée britannique, Mss. Egerton, vol. 5, fol. 103. Transcription de M. Delpit. ` Cop. —Arcb. de M. le duc de la Force. Imprimé. — Mémoircsde la Force, publiés par M. le marquis nr-: LA GRANGE, t. I, p. 398. A MONS“ DE LA FORCE. Mons' de la Force, Par la vostre du 11'“° de ce mois, qui me lut rendue hier au soir, j’ay appris que, sur l’advis qui vous avoit esté donné _ que le jeune Bocques, contrerolleur des reparations de mon cliasteau de Pau, avoit osté au messager que le maistre de la poste de Bor- deaux vous avoit depesché, un paquet que je vous faisois, et luy avoit esté envoyé pour vous faire tenir (touchant un nommé le cappitaine ' i Moreau, duquel depuis je vous ay escript sur l’advis que vous m’avés donné de la perte d’iceluy), vous l’aviés faict constituer prisonnier, ce que je trouve fort bo11;.pourveu que vous puissiésjustiiier qu’il en soit coulpable, et que vous le faciès chastier comme l’afl’aire le merite, par la voye de la justice ordinaire, qui est celle de laquelle vous devés vous servir pour me faire respecter, allin que ; en ce laict l’on ne vous accuse de passion, et moy d’injustice ; car sli] est trouvé coupable, il faut qu’il soit cbastié, à ce que cela serve d’exemple aux autresà l’ad— venir, non pour la perte de ceste depesche, mais pour la consequence, qui en tireroit aprés soy une t.res mauvaise si cela estoit toleré et s’il n’y estoit pourveu ; car de me le renvoyer, aflin que j’en juge, ceste i affaire traineroit bien longtemps, et d’envoyer une commission par delà