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LETTRES MISSIVES


— perer, et vous aussy, que je feray pour luy, lorsque foccasion s’en offrira. .l’ay escript, par luy et pour luy, à mon cousin le prince Mau- rice et au s‘° de Buzenval, mon ambassadeur prés de luy, pour le leur i recommander et faire qulil ayt charge, ]°a_y eu trois jours la liebvre i continue de rhume ; mais maintenant, Dieu mercy, je me porte tres .. bien, comme font ma femme, mon fils, ma fille et mes autres en- fans, que je suis venu voir en ce lieu ; qui sont là les meilleures nou- velles que je vous puis mander, et pour lin que je vous aime bien. A Dieu, Mons' de la Force. Ce IXe juin, à S*—Germain-en-Laye. ' HENRY. 1605. — g Juin. — III". Cop. — Archives de M. de Couhé-Lusignan. Copie transmise par la société des Antiquaires, de l'Ouest. . [A LA SEIGNEUBIE DE VENISE.] ., Tres chers et grands amys, alliez et confederez, Nous avons entendu _ que, pour une legere occasion, presque toutela noblesse de Vicence est en armes, et que, s'il n'y est remedié par prudence, il en peut i arriver beaucoup de funestes accidens pour les parens et dependances des deux familles qui sont en querelle, lesquelles sont des plus anciennes de la ville. Et parce qu’il est tres à propos que vous interposiés vostre . auctorité pour arrester le cours des desordres que ceste mauvaise in- telligence pourroit produire entre les dictes familles, nous avons estimé que, pour llamitié qui est entre nous, vous prendriés en bonne part nostre entremise et la priere que nous vous faisons, par ceste lettre, .. de pourveoir, soit par le moyen du conseil des Dix, ou autrement, à ce que ce differend s’accommode au plus tost, comme il sera trouvé raisonnable pour fhonneur et satisfaction de.toutes les parties ; car, comme nous faisons profession de vous aimer, nous avons pareille inclination à l’endroit des villes et subjects de vostre obeïssance, et recevrons un singulier contentement de la reconciliation de ces deux familles, tant pour ce qu’elle coupera la racine à beaucoup d’incon—