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LETTRES MISSIVES


» durant laquelle je ne veux avoir la teste rompue de quelque affaire que CC soit. C’est POUI’qUOy j€ VOUS PI’lC CDCOFB UI] coup de VOUS I`€I1(lI’C icy lundy au soir, et je vous renvoyeray mercredy ou jeudy ; car dans ces deux jours j’auray pris une resolution avec vous et le dict s' de Sillery sur ceste affaire et les autres dont vous m'escrivés ; et aime mieux vous bailler quatre ou cinq jours aprés Pasques pour de- lTlCUI`8I` chez VOUS. Amenés KVCC VOUS EI‘3I’d, et 3.PPOI'téS les l€`lCtI‘CS que vous avés monstrées à m' de Sillery de l’evesque de . Poictiers \ ° " I 1 a vous, et les copies de celles quil vous a renvoyees de vous a luy, aflin que je verifie estre faux ce que l’on m’a cy-devant dict que vous luy aves escript 2., ’ Le P. Cotton s’étaiI. plaint au Boi de de la memoire des vivans. Je n’ignore ce que Rosny, comme gouverneur de Poi- comme je me dois comporter pour ne A tou, s’opposait à Yétablissement d’un col- p perdre l'honneur de vos bonnes graces. lége de jésuites dans la ville de Poitiers. J'ay Faiot coppier et vidimer les lettres que Il rétendait en avoir la reuve ar des m’avez-escri tes, les uelles’e vous envo e. _ P P P P (I J Y lettres de ce ministre. Lorsque Henri IV Le pere Moussi, jesuiste, m'ayant apporté demanda à les voir, le P. Cotton se plai- une lettre de la part du pere Cotton, je gnit d'abord de n'être pas cru sur parole, luy ay faict entendre comme le dict sieur ' puis il s’engagea à demander ces lettres, Cotton s'estoit plaint au Roy de ce qu'on enfin il vint dire que celui qui en était lui avoit rescript que j’avois receu lettres détenteur les avait brûlées ; mais qu'au de vous pleines d’injures contr’eux, et que reste Rosny en avait écrit d’analogues à ne vouliés leur establissement en ceste l`évê ue de Poitiers. Rosn, accusé calom ville : ce uele dict Cotton ne debvoit croire ‘l Y ‘I nieusement, mit une grande activité à se tant de leger, ny moins en faire la plainte. justifier, et lit venir aussitôt des copies Le dict pere Moussi lui escrira à ce voyage certifiées de tout ce qu’il avait pu écrire avoirveutoutes les lettres desquellesm’avés en Poitou au sujet des jésuites. L°évêque honoré, et qu'il n’y a aucune chose appro- de Poitiers lui fit la réponse suivante, que chante desdictes calomnies. Je m’esclairci le Roi demande ici : ray diligemment d'où elles sont sorties, et _ ., dés hier l'0n me fit entendre qu'elles es- ' Mmmcun . . toient signées d'un Guillaume. Le pere Cot- « J’ay receu la vostre par monsieur Cons- ton ne peut ignorer d'où il a receu de telles tant, lequel m’a dict le desplaisir, qu’aviés lettres, quoiqu'il dise les avoir brulées. Il des faux bruits et lettres que vos ennemys u fait tenir à la ville, à moy et à des par- . ont f’aict courir, vous suppliant de croire ticuliers, des lettres du Roy. J’ay pris la que je participebien aux dicts desplaisirs, ooppie de celle de ln ville, que je vous en- et si j’en estois cause, je voudrois estre hors voie, vous suppliant, Monsieur, de ne vous