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jamais de vous tesmoigner et aux vostres en toutes occasions 1na bonne volonté. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde.
1604. —— 3 ocroenm. Orig. — Papiers provenant des anciennes archives de Lyon, et conservés dans cette ville. Copie transmise par M. Dupasquier. . A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES PREVOST DES MARCHANDS _ ET ESCHEVINS DE NOSTRE BONNE VILLE DE LYON. Tres chers et bien amez, Nous avons veu par la vostre du xv1° du passé la plaincte que vous faictes de la rigueur qui vous est tenue par . ceux de Dauphiné, qui ne veulent permettre que llon vous porte de leur bled ; ce qui n’estant pas raisonnable, nous escrivons presente- ment au s' de Lesdiguieres qu’il face cesser les dicts empeschemens, et luy envoyons a cest eilect une pareille ordonnance que celle que nous avons cy-devant envoyée au s' de la Guiche, aflin de la faire pu- blier et observer au dict pays de Dauphiné, comme nous avons voulu qu’elle ayt esté par vous ; voulant, comme il est juste et raisonnable, que la liberté du commerce soit permise en toutes nos provinces, et que celles qui ont necessite d’une espece de marchandises, mesmes de celle de Taliment et nourrittue des personnes, en soyent secou- rues par les autres ou elles abondent davantage ; ne pouvant approu- ver que lion ayt diil’eré de faire à Lyon la publication de la dicte or- donnance, que nous voulons y estre faicte, comme nous ordonnons qu’elle se Face et observe par toutes les autres. Sur quoy vous ne pou- vés prendre meilleure resolution que de vous remettre pour ce regard à nostre soing et prudence, qui en cela ny en aucune autre chose ne vous dellauldra jamais. Donné à Paris, le lljc jour d'octobre IOOÃ.
roneur.
