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lôlt i LETTRES MISSIVES « capable pour la gard er à celuy d’eulx auquel elle sera adjugée. Ce que je rcmects entierement à vostre prudente condu1cte, me pron1ettant qllê vous leur remonstrerés à l'un et à llaultre .ce qui est de leur debvoir, et la voye qu’ils doibvent tenir pour sortir de ceste ailiaire. Vous verres, par l’advis que je vous envoye, ce qui s’est passé devant Bosleducl. Je partiray de ceste ville dans quatre ou cinq jours pour 1n’en aller vers Paris, où me promettant de vous voir bien tost, je [ini- ray la presente : priant Dieu qu'il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte ` et digne garde. Escript à Caen, le xv° jour de septembre 1603;

HENRY.

POTIEB. [1603. ] 4 15 SEPTEMBRE. — Il‘“°. Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 886, lettre A8. Copie transmise par M. Allier. _ A MADAME DE MONTGLA'1`. Madame de Montglat, J’ay esté bien ayse d’entendre par les vostres, et despuis par l’arrivée du s' de Parabere, des nouvelles de mon iils, de ma fille et de mes aultres enfans, et me faictes plaisir de m’en mander souvent. J’espere le voir bien tost, Dieu aydant, car je fais 'estat d’estre à Sainct—Germain vers la fin de ce mois, où je seray fort joyeux de le trouver aussy joly comme tous ceulx qui le voyent le rapportent qu'il est. Je me suis un peu trouvé mal tous ces jours passez ‘; maintenant je me porte mieulx. Je ne vous le_ recommande point ny ma fille, pour ce que je nfasseure qu’ils le vous sont assez, ‘ Le prince Maurice avait échoué dans son entreprise contre cette ville. _ ' «Le Roy fut malade en oe temps à nir de trop d’huistres à Yescaille qu’il Bouenl d’un grand devoiement jusques avoit mangées. » (Supplém. au Journal de au sang, que les medecins disoient prove- Lestoile, au mois de septembre 1603.)