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du commandement que je luy avois faict par ma lettre, laquelle par sa response il me mandoit ne luy avoir monstrée ; mais qu’il a re- ' cognu que le dict comte de Soissons vouloit attendre un commande- ment de moy pour s’en aller en sa maison, pour en faire son profliit. Je vous laisse à penser que veult dire cela, et aux despens de qui il pensoit proflitter de ce commandement et la façon -de laquelle il pro- cede en ce Faict. Cela ne me fera changer le commandement que je vous ay faict de me revenir trouver, ainsy que _ie’vous escrivois ` hier : priant'Dieu qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Ce xxv° aoust 1603. - HENRY. 1603.- 26 iA0ûT.—l'°. Orig. — Arch. de M. de la Force. ‘ Imprimé. - - Ménzoires de la Force, publiés par M. le marquis DE LA GRANGE, t. I", p. 367. . [A M. DE LA_ FORCE.] Mons' de la Force, J’ay receu vostre lettre par le capitaine la Mothe, qui vous rendra celle-cy, et entendu par luy comme par mon com- mandement vous vous estiés saisy de la personne du` s' de Meritein, et _ iceluy amené prisonnier dansla tour de mon chasteau de Pau. Vous m’aves faict en cela service tres agreable, car je seray tres aise, mainte- nant qu’il est en lieu asseuré, de sçavoir la verité de l’entreprise que l’on m’asseure qu’il avoit sur ma ville de Navarrenx, et aultre chose qu’on pourra descouvrir sur sa prinse. J’escris à ceulx de mon l q . conseil-ordinaire dlinforinersur ce faict et de faire faire Yinformation i par le s' de la Coste, conseiller en iceluy, assisté de tel aultre d’entre " i eui qu’ils_jugeront, et la dicte information faicte, ils ayent, avant que ‘ de passer oultre, a me llenvoyer close et scellée, pour, icelle vue, en —estre._par’iinov ordonné ce que je verray à faire ; ce que vous leur ' - feres entendre.'Et pour ce que l’evesque d’Oleron a esté celuy qui m'a cy-devant donné advis de l’entreprise que le dict de Meriteinavoit sur ma ville de Navarrenx, vous luy manderés de vous venir trouver, afnn
